La petite brindille frétille : qu’il fait froid, dans ce bois ! L’automne approche, c’est dans la poche. Je n’ai pas envie de ce temps humide…
L’escargot ajoute tout de go : parlez pour vous, moi ça me rend fou ! Cette brise m’enivre et cette brume peu commune, au raz du sol, quel bol ! Je m’en vais me promener, voulez-vous m’accompagner ?
La demoiselle répond, choquée : pas question, pour quelle raison ? tandis que notre ami, hésitant, reprend : pour vous évader et retrouver la liberté.
L’air de rien, l’escargot marqua un point.
La petite brindille frétille : que cette promenade semble agréable ! La liberté est proche, je ne veux pas rater le coche. Que dois-je faire pour vous plaire ?
Le rampant sourit et dit : laissez-vous tomber à mes pieds et je vous emmène, pas de problème.
La petite brindille se tortilla et tomba. L’escargot sur elle s’étala et la dévora. En guise de liberté, elle servit de goûter.
Mais vraiment vilain cet escargot !
Très cordialement.
Jean-Pierre
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voilà les fables revistées par l’inspiration hollynxienne. Pour tout public assurémment.
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pour cette comparaison très flatteuse et puis pour ce nouveau terme de ton invention. Je le retiens car il sonne beau.
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pour finir en beure à l’ail …. en escargot dit de bourgogne ….
mais dans cet automne naissant, moi si je frissonne ce n’est pas de plaisir ….
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…à un certain Lafontaine!!!
@+
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